Economie

Sur la place de Tunis, la monnaie unique s’est traitée à 3.2750 tandis que le billet vert s’est échangé à 2.9750 et ce, respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1005.

Le directeur exécutif du Club Privilèges, Issam Safi a déclaré, au micro de radio Express FM, qu’il fait face à des difficultés liées essentiellement à la loi de change, estimant que le fait de devoir négocier en dinar tunisien sur le marché local et devoir le faire en devises étrangères à l'étranger crée un certain nombre de complexités et d'obstacles. Il a ajouté que si Netflix s'était implanté en Tunisie, il se serait effondré dans les 6 mois, évoquant les difficultés posés par la loi de change en vigueur en Tunisie.

Le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine a provoqué une flambée des prix du blé, soit une augmentation de 50% du prix de la tonne de blé en l’espace de deux semaines.

Selon la FAO, la production russe en 2020 s’élevait à 11,4% du blé mondial, contre 3% en Ukraine ; 1% du maïs mondial contre 3% pour l’Ukraine ; 3,6% du colza mondial contre 3,5% pour l’Ukraine ; et 26,5% du tournesol mondial contre 26% pour l’Ukraine

Sur la place de Tunis, la monnaie unique s’est traitée à 3.2700 contre  3.2550 dt la veille , tandis que le billet vert s’est échangé à 2.9580 et ce, respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1015.

Sur le marché de change international, leuro a oscillé dans le range 1.1000-1.1100 en grimpant à un plus haut intraday 1.1120 pour retomber ensuite à son plus bas intraday 1.0998 face au dollar américain.

Le directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Amor Bouzouada a indiqué, au micro de radio Express FM, que la crise économique résultant de la pandémie du Covid-19 a eu un impact d’une grande ampleur. En effet, une baisse a été accusé en 2021 de l’ordre de 15% des investissements déclarés en comparaison à l’année 2020.  Amor Bouzouada a expliqué que la crise sanitaire a déclenché un accroissement des investissements ainsi que de la production dans certains secteurs à l’instar de l’agroalimentaire et de l’industrie pharmaceutique.