Les promoteurs de startups tunisiennes ont convenu à l'unanimité, lors de leur participation au programme Expresso, que les difficultés rencontrées par leurs entreprises sont nombreuses, telles que la complexité des procédures administratives et les obstacles imposés par la loi de change.
Hédi Al Zaher, directeur exécutif de la startup Datavora, a déclaré que les startups tunisiennes se dirigent vers le marché extérieur, principalement en raison de la petite taille du marché tunisien en termes de produit national, par rapport aux différents marchés arabes voisins.
Il a souligné que les difficultés rencontrées par les startups tunisiennes se résument principalement dans la loi de change, les lois sur les investissements, les complications administratives ainsi que le système des autorisations, en plus du problème d'accès au capital qui accompagne les entreprises dans leur implantation à l'étranger.
Hédi Al Zaher a expliqué que certaines banques se dirigent vers un durcissement des procédures et des documents requis au-delà de ce qui est prévu par la loi ainsi que de ce qui est recommandé par la Banque centrale de Tunisie. Et de déclarer que l'ouverture de filiales pour certaines start-up à l'étranger et l'ouverture d'un compte en devise prend parfois jusqu’à 6 mois, du fait du durcissement des procédures par les banques.
Hédi Al Zaher a souligné, en outre, que l'orientation de la start-up vers le marché extérieur l'oblige à travailler sur un sujet d'actualité pour le marché mondial, tel que l'énergie ou d'autres questions qui peuvent attirer des clients de tous les pays.
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