Economie

92 ème du classement Davos sur la compétitivité globale, la Tunisie a perdu 5 places comparé au rapport 2014, et se retrouve au 10 ème rang arabe, derrière le Qatar, qui gagne 2 places et devient 14 éme, les Emirats Arabes Unis, 17 éme cette année et 12 éme en 2014, l'Arabie Saoudite qui perd une place pour se classer 25 éme mondiale, le Koweït qui passe à 34 éme position gagnant 6 places, le Bahreïn qui passe de la 44 éme à la 39 éme position, le sultanat d'Oman, 62 ème (46ème en 2014), la Jordanie qui reste au 64 ème rang mondial comme en 2014, puis le Maroc, toujours 72 ème, et l'Algérie

Khalil Laabidi PDG de la FIPA Tunisia est revenu, mercredi 30 septembre 2015, au micro de Radio Express FM, sur les derniers chiffres publiés sur les Investissements Directs Etrangers (IDE) pour la période des huit premiers mois de l’année 2015. Il a expliqué qu’il a été enregistré une amélioration des IDE en comparaison à la même période de l’année 2014, soulignant que les investissements réalisés en 2015 sont le fruit de décisions prises en 2014. 

Le rapport sur la compétitivité globale du Forum de Davos 2015-2016, décortique les principaux agrégats de la Tunisie en la matière, et qui lui ont valu globalement une 92 ème place mondiale, perdant 5 places par rapport au précédent classement.

En marge d’un débat sur «le projet de Loi de Finances 2016, quel impact sur l'investissement en Tunisie», organisé par les chambres mixtes tuniso- britannique, française, allemande, italienne et suisse le 29 septembre 2015, le ministre de Finances Slim Chaker, a déclaré que la Loi de Finances pour l'exercice 2016, cible la réalisation d'un taux de croissance de 2,5% et le maintien du taux d'endettement à un niveau raisonnable. Notons bien que, cette loi fixe le prix de référence du baril de pétrole à 60 dollars et le taux de change moyen du dinar à 1,970 dinar pour un dollar.

L'économiste Hachmi Alaya a déclaré sur Express Fm, ce matin, que la Tunisie pourrait difficilement atteindre un taux de croissance de 1% qui a été annoncé par le FMI, voire même difficle d'atteindre 0,5% cette année. Selon lui, le taux de croissance pour 2015 sera de 0% ou bien négatif, vu les indicateurs économiques du troisième trimestre de 2015. L'économie tunisienne est actuellement en récession dont l'origine remonte à la crise économique en 2008, avec une décélération progressive du rythme de la croissance qui atteignant les 5% en 2007.

Habib Karaouli, Président Directeur Général de la Banque d'Affaire de Tunisie, s'est exprimé sur Express Fm ce matin, sur la situation économique de la Tunisie, qu'il qualifie de difficile, une récession technique et une conjoncture morose qui devrait se prolonger, la Tunisie devra s'habituer à des niveaux de croissance bas, ajoute-t-il.