Le pétrole chute à 72 dollars, après les frappes israéliennes sur l'Iran

Les Bourses mondiales sont orientées à la hausse lundi, profitant de la forte baisse des prix du pétrole, après que les frappes israéliennes de samedi ont épargné les sites énergétiques en Iran, de quoi apaiser les craintes sur l'offre d'or noir, alors même que les perspectives sur la demande mondiale de brut restent moroses.
Le marché apparaît soulagé que l'attaque lancée samedi par Israël contre l'Iran, plus restreinte qu'attendu, ait ciblé des installations militaires en épargnant les sites essentiels pour la production d'or noir --un scénario redouté qui aurait perturbé l'offre mondiale et qui avait alimenté la récente fièvre des prix.
Si les tensions continuent de s'apaiser ou si les pourparlers de paix progressaient de manière inattendue (au Proche-Orient), nous pourrions voir le pétrole baisser en dessous des 70 dollars le baril.

L'ensemble de la demande pétrolière mondiale apparaît en berne : elle devrait fortement ralentir en 2025, prédit l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui anticipe parallèlement une augmentation de la production à même de déprimer davantage le marché.
Les opérateurs pointent déjà le gonflement des stocks américains et la politique des pays de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), dont une partie pourraient prochainement revenir sur leurs baisses volontaires de production.
 

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