Le président de l’Institut arabe des chefs d'entreprises (IACE), M. Ahmed Bouzguenda, est revenu dans le cadre d’une interview accordée à expressfm le 30 septembre, sur le classement de la Tunisie à la 92 ème place par le récent rapport de la compétitivité globale du Forum de Davos 2015-2016. La Tunisie a perdu 5 places par rapport à 2014 classé à la 87ème, en 2013 classée à la 83ème et occupait le 40 ème rang mondial en 2011.
M. Bouzguenda est revenu sur les principaux problèmes qui ont causé cette rétrogradation, en rappelant les principales recommandations ressorties du rapport de Davos de 2014 pour améliorer la position de la Tunisie en 2015, qu’elle n’est pas parvenue à réaliser. Ces recommandations sont : entreprendre les réformes, veiller à l’équilibre des financements publics et enfin rétablir la confiance et la stabilité politique, que la Tunisie est parvenu relativement à atteindre, surtout après les élections sauf qu’elle demeure dans une situation d’attentisme, en précisant que la confiance n’est pas totalement rétabli pour attirer les investisseurs étrangers, ajoute M. Bouzguenda.
Le responsable explique également le classement de la Tunisie à la 92ème place par la perte d’environ 10 places pour 30 variables par rapport à 2014, qu’il qualifie de piliers, sur un total de 114 variables analysés dans le rapport. La Tunisie a perdu 15 places pour la corruption, 18 places pour la bureaucratie, 21 places pour la qualité du système éducatif, la Tunisie a également reculé pour le marché de travail.
Il est à préciser que le sondage a été effectué au cours du mois de mars, soit avant l’attaque de Sousse, M. Ahmed craint encore un recul pour le classement de la Tunisie par le rapport de Davos en 2016. Revenant sur le terrorisme, il a déclaré qu’il a coûté à la Tunisie 1.8% du PIB, soit 1500 milliards dû à l’augmentation du budget du ministère de l’intérieur et le ministère de la défense.
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