Attijari Global Research consacre une note à la loi de finance 2019, et se propose d'analyser les réalisations à fin octobre de l'année 2018, à fin de prendre le pouls actuel de l'économie tunisienne, et situer le contexte de préparation du texte de loi. Les analystes d'Attijari Global Research relèvent trois orientations majeures dans la LF 2019, dans un contexte économique certes en amélioration mais qui reste vulnérable face à un choc exogène. En résumé, le document estime que la LF 2019 se base sur un diagnostic précis de la situation économique du pays, et cibles certaines des principales problématiques économiques dans la limite de la marge de manœuvre disponible.
Pour rappel, parmi les principales hypothèses de la LF2019, la limitation du déficit budgétaire à 3,9% grâce à la réduction de 23% des subventions, notamment sur les produits énergétiques, un ralentissement de la hausse de la dette publiques, dont le service atteindra néanmoins 18,7% selon les projections, et un taux de croissance visé de 3,1%...
Parmi les points relevé par l'analyse d'Attijari Global Research, l'incitation à l'intégration du circuit informel, qui représente une source de préoccupation en Tunisie, la LF se propose également de renforcer le soutien au secteur à forte contenance d'emploi, fait remarquer l'auteur de la note, via notamment des réduction de l'IS pour des secteur tels que le textiles, le tourisme, l'automobile, les énergies renouvelable, l'agroalimentaire...Une incitation fiscale toutefois différée de 2 ans, vraisemblablement, pour l'incapacité de l'Etat à combler les réduction des recettes fiscale actuellement…
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