Les prix de gros du café ont bondi ce lundi et atteignent des sommet inédit depuis près de trente ans. Les inquiétudes sur les récoltes, nottamment au Brésil, ont poussé le prix de la livre d'arabica, coté à New York, à son plus haut depuis 1997, à 312,80 cents, soit une hausse de 40% depuis le début de l'année. Le Robusta, coté à la Londes, s'échange autour des 5000 dollars la tonne après avoir récemment atteint un record à 5829 dollars.
Les conditions météorologiques défavorables alimentent les craintes sur une mauvaise récolte, en particulier au Brésil, premier producteur mondial d'arabica. D'autres facteurs inquiètent le marché, les tensions en mer rouge qui menacent le transport maritime et les intentions du prochain président des Etats Unis, Donald Trump, sur concernant le commerce extérieur et la hausse des droits de douanes...Les agriculteurs choisissent de ne vendre que ce qui est nécessaire, limitant ainsi l'offre de café sur le marché local.
Pour la variété Robusta, le premier producteur mondial, le Vietnam, inquiète lui aussi sur l'évolution de l'offre. L'Afrique apparaît de plus en plus comme le prochain recours pour les torréfacteurs. Il y a un mois, les ministres du développement du G7 ont donné leur feu vert à la création d'un Fonds mondial de soutien à la filière café. Il s'agit d'un projet de l'Organisation internationale du café (OIC), qui sera initialement testé dans cinq pays africains (Ethiopie, Ouganda, Tanzanie, Kenya et Malawi)...