Le système économique tunisien est fragile et ceci s’explique principalement par la mauvaise gouvernance. C’est ce qu’a expliqué le spécialiste en politiques sociales à l’Unicef Tunisie, Samir Bouzekri, à l’occasion d’un webinaire sur le thème “La renaissance: les voies de développement de la Tunisie”, organisée par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE).
Samir Bouzekri a détaillé ses propos en expliquant que les grandes défaillances de notre système est “la non exclusivité”. Il s’agit toutes formes d’exclusion de certaines régions, ou de franges de la population (les femmes), entraînant un manque à gagner pour tout le pays. Pour se sortir de cette situation économique délicate, il recommande ainsi de regrouper toutes les forces du pays, pour améliorer les potentialités et réinvestir davantage dans le capital humain.
Prenant également part au webinaire, Asma Bouraoui Khouja, chef d’équipe de Croissance inclusive et Développement humain, au PNUD, a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle du secteur privé en Tunisie, pour qu’il soit un contributeur à la réussite du trajectoire économique. Il peut devenir un partenaire privilégié pour l’Etat pour le financement du développement. Asma Bouraoui Khouja a également expliqué que la Tunisie doit chercher de nouvelles pistes de développement qui intègrent de nouveaux vecteurs d’inclusion, comme la technologie et l’environnement. Il faut essayer de réfléchir autrement et de mobiliser de nouveaux instruments de financement comme le crowdfunding. .
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