Maghreb

Alors que la loi de finances n’a toujours pas été promulguée, le Maroc a démarré l’année avec un blocage gouvernemental qui paralyse économiquement tout le pays. Dans son édition de janvier 2017, Economie Entreprises est revenue sur la situation économique du royaume chérifien, rappelant que le facteur politique est archi-présent dans la sphère économique dans un pays qui a connu trois crises politiques majeures depuis 2011.

La première conférence internationale conjointe sur la coopération afro-asiatique qui s’est déroulée au Maroc, les 19 et 20 décembre 2016, a été consacrée principalement à l’examen des divers formes de coopération sino-africaine.

La Banque Africaine de Développement (BAD) a octroyé aux pays de la région d’Afrique du Nord environ 28 milliards de dollars, depuis le début de ses activités, le Maroc en a obtenu la part du lion avec plus de 10,8 milliards, selon le dernier rapport de la BAD, soit environ 38%.

Le Maroc a enregistré un déficit commercial évalué à 14,82 milliards de dollars, au cours des dix premiers mois de l’année 2016, selon les chiffres publiés par l’Office National des changes. Ce déficit enregistre ainsi une hausse de 15,8% par rapport à la même période de l’année 2015.

Au cours de la période 2005-2015, le volume des échanges commerciaux du Maroc avec les autres pays d’Afrique ont progressé de 11% pour se situer à près de 9,13 milliards de dinars (40 milliards de dirhams), soit donc 7% de la valeur totale des échanges extérieurs du royaume chérifien.

Alors que les échanges avec l’Afrique du Nord ont baissé de 11%, le Maroc a enregistré une forte hausse avec les pays d’Afrique subsaharienne (+30%), selon le rapport économique et financier publié par le ministère de l’Economie et des finances.

Le Maroc est un des leaders de la région MENA, dans le domaine des énergies renouvelables et se projette pour 52% de son bouquet énergétique en provenance des énergies renouvelables en 2030 et souhaite créer de l’emploi grâce à ce secteur d’avenir.