Alors que la loi de finances n’a toujours pas été promulguée, le Maroc a démarré l’année avec un blocage gouvernemental qui paralyse économiquement tout le pays. Dans son édition de janvier 2017, Economie Entreprises est revenue sur la situation économique du royaume chérifien, rappelant que le facteur politique est archi-présent dans la sphère économique dans un pays qui a connu trois crises politiques majeures depuis 2011.
L’analyse d’Economie Entreprises pointe aussi du doigt le grand différend qui oppose le patronat au Parti de la justice et du développement (PJD). Dernier épisode en date, le mémorandum publié par la centrale patronale, avec Bank Al-Maghrib et le Groupement professionnel des banques du Maroc, et dans lequel chef du gouvernement est tenu pour responsable du ralentissement économique et de la stagnation des investissements que connaît le royaume.
Le ralentissement de la croissance au Maroc inquiète beaucoup, d’autant plus que les pistes pour la relancer ne sont pas légion et souffrent d’une manqué de visibilité. D’ailleurs, Economie Entreprises rappelle que depuis 2010, et l’éclatement de la bulle immobilière, les relais de croissance sont de plus en plus restreints.
En Afrique aussi, l’activisme marocain n’a pas encore réussi à séduire pleinement les opérateurs privés et les échanges sont encore limités. Ainsi, Le volume global des échanges ne dépasse pas 1,6 milliard de dollars en 2014 contre 206,3 millions en 1999, faisant de l'Afrique subsaharienne le 46ème partenaire du Maroc.
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