Economie

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) a publié les dernières données statistiques relatives aux investissements étrangers, il en ressort que ces derniers se sont établis à  hauteur de 116,5 millions de dinars à fin janvier 2015. Ainsi les investissements ont-ils enregistré une augmentation de l’ordre de 6,5% en comparaison à la même période de l’année 2013 et de 32,3% en 2012.

Le dinar tunisien s’est légèrement redressé face au dollar, après sa chute le 11 mars 2015 où il a atteint pour la première fois 2.0030 dt, pour clôturer la journée du 12 mars à 1.9870 dt.

L’euro s’est stabilisé face au dinar tunisien, où il s’est échangé à 2.1205 dt dans un marché très équilibré en termes de demande et d’offre en devises.

Pour sa première implantation en Afrique du Nord et la septième sur le continent, le réseau international de microfinance Advans ouvrira une agence à Tunis, le 13 mars, en association avec Sanad Fund for MSME, un fonds d'investissement initié par la banque allemande de développement KfW, la banque privée tunisienne Amen Bank et Inaam holding, une société d'investissement social locale. Il est prévu d'étendre le réseau à une quinzaine d'agences en Tunisie d'ici 5 ans.

Le salon de l’entrepreneuriat s’est tenu les 11 et 12 mars 2015 au siège de l’Union tunisienne du commerce et de l’artisanat (UTICA), un événement initié par la société Tunisie Place de Marché, le Fonds d’amitié qatari (QFF) ainsi que la Banque tunisienne de solidarité (BTS). Le Salon a accueilli dans ses couloirs pas moins de 65 exposants et reçu la visite de 3500 jeunes promoteurs.

Ahmed Bouzgenda, président de l'institut Arabe des Chefs d'Entreprise (IACE), est revenu dans le cadre d’une interview accordée à expressfm, sur la première édition du « Tunis Economic Forum » qui se tient aujourd’hui 12 mars 2015 à la Maison de l’Entreprise, sous le thème « la mise en place des réformes : urgences et méthodes ».

Selon un rapport intitulé «Tunisie, un programme de réformes à l’appui de la compétitivité et de la croissance inclusive» et élaboré par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), le modèle de croissance suivi par la Tunisie a tendance à exclure les personnes les plus dynamiques et les mieux formées.