évasion fiscale

Le professeur de droit et directeur du Centre d'études fiscales, Néji Baccouche a déclaré, lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, que la mauvaise gestion fiscale a un assez lourd passé en Tunisie soulignant que toutes les révolutions et mouvements de protestation ayant eu lieu dans le pays sont liés à la politique fiscale. Il a estimé que la Tunisie est un “pays fiscal” et ne vit que des impôts, expliquant que la solution aux problèmes financiers du pays est la fiscalité.

Le projet de loi relatif à la redynamisation de l’économie, à l’intégration de l’économie parallèle et à la lutte contre l’évasion fiscale, sera bientôt soumis à l’examen de la Commission parlementaire des finances, de la planification et du développement et ne sera donc pas retirée.

Le ministre des Finances, Ridha Chalghoum a annoncé que la Tunisie œuvre à signer le plus grand nombre possible d’accords avec d’autres pays ce qui permettra de lever le nombre des accords au-delà des 55. Il a ajouté que la Tunisie a signé 23 accords avec l’Union européenne, 17 accords avec des pays islamiques, 8 accords avec des pays africains, 5 autres avec des pays asiatiques, le Canada et les Etats-Unis. La semaine prochaine, des négociations seront menées avec la partie japonaise afin de finaliser un accord qui vise à faire face à l'évasion fiscale.

La ministre des Finances, Lamia Zribi a donné quelques éclairages à propos de la loi de Finances 2017 sur les ondes de radio Express en cette journée de début du débat, sur le budget de l’Etat au Parlement. Mme. Zribi a expliqué qu’un certain nombre de dispositions déjà prévues dans ladite loi ont été enlevées tout en veillant à préserver l’équilibre budgétaire planifié au titre de 2017.

L’expert en économie et consultant en salle de marché, Nader Haddad a appelé, aujourd’hui mercredi 24 août 2016, sur les ondes de radio Express FM, à promulguer une loi en vertu de laquelle, il sera interdit d’effectuer des transactions en espèce qui dépasse les 1000 dinars lors d’achats de produits commerciaux. Il a mis l’accent sur la nécessité de suspendre les transactions en billets et favoriser davantage les transactions avec les cartes bancaires et les chèques.