Alors que la Banque Centrale de Tunis travaille sur la réduction du cash dans l'économie tunisienne, la présidente de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, est allé dans le même sens en déclarant que le retrait des billets de 50 dinars peut représenter une solution pour limiter la corruption et l’évasion fiscale.
La présidente de la centrale patronale appelle, en ce sens, à l'élaboration d'un planning, sur plusieurs années pour réussir à réduire les parts du cashing dans l'économie du pays. Un processus qui n'est pas simple et qui nécessite beaucoup d'efforts et de temps. Commencer par limiter les paiements en espèces serait un bon début, comme l'explique Wided Bouchamaoui, dans la mesure où ceci assure plus de transparence dans les transactions.
Wided Bouchamaoui a, dans ce sens, pris l'exemple de l’Union Européenne qui a entamé le processus de retrait des billets de 500 euros, de manière progressive.
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