A l’instar du Fonds monétaire international (FMI) et d’autres bailleurs de fonds, le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) vient également d’exiger des autorités tunisiennes d’accompagner, dorénavant, toute demande de nouveau crédit par une feuille de route qui doit faire l’objet d’un consensus national. Ce plan devrait comporter non seulement des engagements mais surtout des mesures concrètes réalisables dans des délais bien précis.
En ce sens, le FADES explique, dans son rapport annuel de 2020, qu’une demande du gouvernement tunisien pour l’obtention de deux crédits dédiés à la restructuration du marché financier et à la réduction du déficit de la balance des paiements, un programme détaillé, lui a été demandé, avec un échéancier précis des actions à entreprendre pour mener à terme les réformes précitées.
Pour le directeur général du FMI pour le Moyen-Orient et de l’Asie centrale, Jihad Azour,la relance de l’économie et la mise en œuvre des réformes devront avoir lieu via le dialogue national, qui fera figure d’un contrat social rassemblant toutes les forces vives, à l’instar de l’UGTT, l’UTICA, la société civile, les jeunes et les experts économiques.
Il est à rappeler qu’en avril dernier, le vice-président de la Banque mondiale en charge de la région MENA, Férid Belhaj, a confié, en marge de sa visite en Tunisie, que la BM n’accordera plus de soutien budgétaire à la Tunisie tant que le programme des réformes n’a pas été entamé de manière concrète, avec des chiffres et des échéances bien déterminées.
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