Selon le dernier rapport sur les "Perspectives pour l'économie mondiale en 2017 : Moyen-Orient et Afrique du Nord", publié par la Banque mondiale, la Tunisie devrait enregistrer un taux de croissance de 3% en 2017, 3,7 % en 2018 et 4% en 2019. En ce qui concerne le Maroc, la croissance devrait s’établir à 4% et un taux de croissance prévu à 2.9% pour l’Algérie.
La croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord a ralenti à 2,7 % en 2016, en raison, d’un assainissement budgétaire dans certains pays et des difficultés liées à la production pétrolière dans d’autres. Le taux de croissance devrait enregistrer une amélioration, en s’établissant à 3,1% en 2017, contre une croissance mondiale moyenne prévue de 2,7%, malgré le fléchissement des investissements.
Les répercussions du cessez-le-feu en Syrie, la guerre en cours au Yémen, la lutte contre le groupe État islamique en Irak et la crise politique en Libye ont marqué un cycle continu de conflits dans la région qui a entraîné des déplacements massifs de populations et la destruction d’infrastructures. Notamment la perturbation des échanges commerciaux, les pressions budgétaires dues aux dépenses liées aux réfugiés et à la sécurité, et la perte de recettes générées par le tourisme ont été nuisibles à la région et ont eu des effets d’entraînement sur le plan international.
Parmi les pays exportateurs de pétrole, pour l’Arabie saoudite la croissance de l’économie devrait s’établir à 1,6% en 2017, celle de l’Iran devrait remonter à 5,2%, en raison de l’amélioration continue du niveau de la production pétrolière et l’intensification des investissements étrangers. La croissance en Algérie devrait ralentir à 2,9 % en raison d’un recul des dépenses en travaux publics et des retards dans les réformes du régime fiscal et des subventions.
Parmi les pays importateurs de pétrole, la croissance en Égypte devrait ralentir à 4 % au en 2017, la croissance au Maroc devrait passer à 4 % en 2017 grâce au redressement de la production agricole.
Il est à préciser que les prévisions de la Banque mondiale, se basent sur l’hypothèse d’un prix du pétrole de 55 dollars le baril.
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