Les chiffres annoncés par le président de l'UTAP (Union Tunisienne de l'Agriculture et de la pêche), Abdelmajid Zar, à l'occasion d'une conférence de presse, sont assez inquiétants. Pour la saison 2015-2016, le secteur agricole a connu des pertes financières estimées à 1994 millions de dinars, soit l’équivalent de 21 % de la production agricole (estimée à 9546 millions de dinars) et 7 % du budget de l’État.
Le secteur des céréales n’a pas été épargné non plus. La sécheresse a engendré des pertes estimées à 793 MD alors que la production animale et les oliviers ont affiché des pertes de, respectivement, 260MD et 760 MD.
La sécheresse est donc le facteur ayant engendré le plus de perte. Une conséquence logique pour un pays dont le manque de pluie est de l'ordre de 28 % et dont les réserves en eau accumulées par les barrages ont régressé de 451 millions de mètres cubes par rapport aux trois années précédentes.
Abdelmajid Zar appelle le gouvernement à tenir compte de la situation difficile des agriculteurs lors de l'élaboration de la prochaine loi des finances
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