La Tunisie a connu une année 2014 difficile à plus d’un titre : un calendrier électoral chargé, une économie épuisée, gangrénée par le chômage et en mal de croissance, la perte de pouvoir d'achat et les multiples complications d'une période où l'histoire du pays s'est accélérée comme jamais. Les tunisiens avaient de bonnes raisons d'appréhender l'année 2014, mais il y avait aussi de quoi espérer qu’au bout, la Tunisie se remette sur la voie de la stabilité, du moins politiquement, à l'issue des élections législatives et présidentielles.