Invité au micro de radio Express FM, l’ancien ministre des Finances et candidat à la présidence de la Banque Africaine de Développement, Jalloul Ayed a indiqué, en ce jour décisif depuis Abidjan, que son intervention dans le cadre de sa candidature a eu lieu hier et a été qualifiée d’exceptionnelle. Il a précisé qu’il y a plusieurs tours de compétition pour gagner la présidence de la BAD, et qu’il espère pouvoir aller au plus loin de ces tours. Jalloul Ayed a souligné que le premier tour est purement politique, la majorité des pays présents savent d’emblée à quel candidat ils vont accorder leur soutien, une fois la première sélection sera faite. Jalloul Ayed a expliqué que pour sa part il compte sur ses compétences, son expérience ainsi que son carrière à l’international. Toutefois, il compte également sur le soutien des pays de l’Afrique du Nord comme le Maroc et l’Algérie. Il a souligné sa confiance en lui et exprimer qu’il croit en ses chances.
Ainsi, Jalloul Ayed a-t-il précisé que le choix du nouveau président de la BAD ne repose pas uniquement sur le critère du CV mais également sur les relations entre les pays du continent africains, d’où le caractère politique de cette compétition. L’ancien ministre des Finances a ajouté qu’en ce qui concerne le soutien des pays qui peuvent perdre leurs candidats au premier tour, il n’y a pas encore de position claire qui permet d’anticiper la suite des élections.
Il est à rappeler que les assemblées annuelles de la BAD se tiennent du 25 au 29 mais 2015 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème «L’Afrique et le nouveau paysage mondial», qui coïncident avec le 50ème anniversaire de la BAD et l’élection du 8 ème nouveau président. Egalement, lors de cet événement, il sera annoncé officiellement l’admission du Sud-Soudan en tant que 80ème pays membre de la Banque.
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