S&P Global Ratings a publié une note consacrée à la guerre russo-ukrainienne, et son impact sur les marchés émergeants, notamment sur les secteurs bancaires.
Alors que les banques saoudiennes, émiraties et sud-africaines semblent relativement protégées, les systèmes bancaires turque et tunisien seraient plus vulnérables et pourraient subir les effets indirects de la guerre, selon Mohamed Damak, analyste chez S&P. L'Egypte sera de son coté fortement touché en raison de la dépendance des exportations de produits alimentaires depuis les deux pays en conflit.
Pour la Tunisie, le contexte est marqué par la reprise modeste enregistrée après la crise COVID-19, et les discussion avec le FMI sur le nouveau programme d'appui financier. Le pays est confronté à plusieurs défis majeurs, avec des réformes telles que les dépenses de subventionnement, appelées à être fortement réduites, alors que les prix mondiaux des matières premières et des hydrocarbures connaissent une flambée depuis le début du conflit.
Par ailleurs, l'agence estime que les banques feront face à la montée des coûts du risque et des taux de créances accrochées, pour atteindre globalement 13% pour l'ensemble du secteur en 2022. S&P cite notamment les engagement du secteur bancaire avec les sociétés publiques qui se trouvent à des niveaux élevés .
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