Un rapport de la Banque Mondiale intitulé “All in the family : state capture in Tunisia », revient sur le poids des intérêts du clan Ben Ali sur l’économie Tunisienne durant la période 1994-2010 et l’emprise réglementaire qui a permis à quelques 220 entreprises ayant appartenu aux proches du président déchu d’asseoir des quasi-monopoles, soumettant leurs concurrents de façon disproportionnée aux exigences d'autorisation et de restriction à l’investissement étranger direct. Le rapport démontre comment les entreprises du clan Ben Ali ont surpassé leurs concurrents en termes d’emploi, de production, de part de marché, de bénéfices, plus particulièrement dans les secteurs fortement réglementés, soulignant la corrélation entre leurs intérêts et l’évolution des réglementations, notamment du Code d’Incitations aux Investissements,.
En septembre 2013, Shanta Deverajan, Economiste en chef de la Banque mondiale en charge de la région MENA avait avancé que les entreprises concernées représentaient 2 à 3% des emplois, 23% des profits en Tunisie.
Consultez l'étude de la Banque Mondiale.
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