Le marché paraissait amorphe aujourd’hui, au terme d’une séance qui n’a drainé que 4,169 MD de volume dont 1 million de DT sur les deux lignes phares du moment, la BT et Tunis RE NS. L’indice Tunisois, Tunindex, a clôturé sur une baisse de 0,28% à 4941,69 points. Les baisses ont beaucoup pesé sur la journée à cause de leur surnombre, soit 33 comparé à 7 hausses enregistrées. Ce revirement de tendance dans le rouge est attendu depuis la fin de la semaine dernière, les échos venant de la zone Euro n’offrant pas d’actualités économiques réjouissantes pour un pays largement exportateur en euro.
Les écarts négatifs les plus significatifs ont touché AMEN BANK -1,9% à 74,550 DT dans un volume de 133 mille DT, BT -0,65% à 106 DT dans un échange de capitaux de 664 mille DT et CIL -1,29% à 38 DT dans un volume de 227 mille DT.
Les deux plus fortes baisses, en termes d’amplitude, ont affecté Al kimia qui a reculé de 3,33% à 29 DT et STIP de -2,98% à 6,500 DT.
Du côté des hausses, Tunisie Lait poursuit son élan haussier, à contre-courant du marché, pour clore la séance à 6,390 DT (+2,89%). SERVICOM a effacé une partie de ses dernières pertes, rebondissant de 2,88% à 5,350 DT.
Notons la tenue de l’AGO d’Essoukna, la filiale de SIMPAR, elle-même filiale du groupe bancaire BNA. Au niveau du groupe Essoukna qui comprend 3 société affiliées : Zied, Les œillets et SIP SICAR, le résultat net part du group est passé de 2,3 MD à 3,129 MD, soutenu par les bonnes réalisations de la société mère. Le management de la société a rassuré les actionnaires quant à l’avenir d’Essoukna sur les 5 prochaines années, précisant qu’un renouvellement du stock foncier de la société est plus que déterminant ; L’année 2010 devra enregistrer un léger repli du bénéfice à 2,5 MD pour un CA prévisionnel de 16 MD. Les deux exercices qui s’en suivront verront la société rétablir un niveau de bénéfice de plus de 3 MD. Cela dit, le management n’exclura pas une performance tout aussi bonne que celle de 2009 au plan du CA. Le titre a pris congé, aujourd’hui, de la cote, finissant sans le moindre contrat exécuté.