Intervenu ce jeudi 21 novembre 2024 sur les ondes de radio Express FM, Aslan Ben Rejeb, président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect), a confirmé que les chapitres portant sur l’impôt sur les personnes physiques, du projet de Loi de finances pour 2025 ont été modifiés, et d'autres ont été ajoutés. Il a expliqué, à cet effet, que ces amendements étaient le résultat de l’interaction des représentants du peuple avec des organisations et des experts à la suite de l’audition au sein de la Commission des Finances du Parlement. Et de poursuivre dans ce contexte qu’il y a une interaction positive appréciée avec l’Assemblée des représentants du peuple, suite aux réunions qui ont eu lieu entre la Commission des Finances et des secteurs spécifiques, loin des influences extérieures.
Dans un autre sillage, l'invité d’Expresso a appelé à accorder la priorité au tissu national, et ce, à travers la réalisation d’une étude qui inclut plusieurs secteurs et qui prend en compte cette priorité, ainsi que l'impact des décisions et mesures qui seront prises dans le futur à court et à long terme. Cela se fait jusqu'à ce que les politiques publiques soient mises en œuvre. Ceci fait référence à la discussion des membres de la Commission des Finances sur le chapitre 53 relatif à la réduction de la taxe sur les véhicules automobiles équipés pour la propulsion d'un moteur thermique et d'un moteur électrique pouvant être rechargé en se connectant à une source externe d'énergie électrique.
Par ailleurs, Aslan Ben Rejeb a souligné la nécessité de développer l'industrie tunisienne au même titre que les services, afin que l'économie tunisienne soit une « économie d'offre ». D'autre part, il a affirmé que le climat des affaires en Tunisie est plus important que le projet de Loi de finances, mettant le doigt dans ce contexte sur la question du chèque, qu'il considère comme un moyen de subsistance en Tunisie et non comme un moyen de paiement. Dans le même registre, le président de la Conect a souligné que l'annulation du chèque sous son ancienne forme affecterait la compétitivité de nombreuses petites et moyennes entreprises, car la plupart de leurs transactions commerciales se concluent par le biais de cet instrument. Et d’appeler au développement de nouvelles technologies et méthodes pour compenser le chèque afin que les particuliers et même les entreprises puissent poursuivre leur activité.