La société d'assurance-crédit Euler Hermès a revu à la baisse, sa note attribuée à la Tunisie, de B3 à C3, avançant la mise en œuvre lente et difficile des réformes préconisée par le FMI, qui a un moment gelé le programme de soutien, et a récemment recommandé une dévaluation du dinar.
Le déficit public qui ne cesse de s'aggraver, et la forte dépendance vis à vis de la zone euros, ainsi que le secteur bancaire vulnérable, des remarque adressées depuis 2017 par le FMI aux autorités tunisiennes, et reprise dans l'analyse d'Euler Hermès, qui n'a pas manqué de rappeler la situation sociale qui reste fragile, et dissuade les investissements internationaux.
Le cabinet français a également dégradé la note algérienne de C2 à C3, principalement en raison du modèle économique du pays voisin, et les efforts insuffisants de diversification, avec un secteur des hydrocarbures qui continue à fortement dominer le PIB.