Suite à l’inclusion de la Tunisie dans la « Blacklist » des paradis fiscaux arrêtée par l’Union européenne mardi dernier, la CONECT tient à attirer l'attention des autorités tunisiennes sur la gravité des conséquences d'une telle décision sur l'image de la Tunisie, son attractivité et sur l’avenir des relations de partenariat et de coopération avec les pays de l'Union Européenne et les bailleurs de fonds étrangers.
Ces répercussions sont d'autant plus inquiétantes que la relance de l'économie tunisienne et l'amélioration des équilibres économiques et financiers du pays restent largement tributaires de la capacité de la Tunisie à attirer plus d'investissements et plus de capitaux étrangers.
La CONECT attire l'attention des autorités tunisiennes et de toutes les parties concernées sur l'importance et l'urgence d'engager le dialogue avec l'Union Européenne dans un cadre de collaboration responsable, de sauvegarde et de renforcement de la coopération et des intérêts stratégiques des deux parties afin que les mesures adéquates soient mises en œuvre dans les plus brefs délais.
La CONECT rappelle que la Tunisie ne peut réellement et en aucune manière être comparée aux "paradis fiscaux" et que le pays doit engager dans les meilleures délais la réforme de son système fiscal en vue de concrétiser les objectifs de transparence, de bonne gouvernance et d'équité dans le respect et la conformité avec les exigences de la lutte mondiale contre l’opacité financière et l’optimisation fiscale.