Le président de la chambre syndicale des concessionnaires et des constructeurs automobiles, Ibrahim Debbeche a déclaré sur les ondes de radio Express FM, que dans la nouvelle loi de Finances 2018, il n’y a aucune mesure qui permette de lutter contre le marché parallèle. Il a expliqué que pourtant le secteur de l’automobile a contribué de manière significative au développement de l’industrie mécanique et électrique en Tunisie tout au long des 30 dernières années.
En ce qui regarde la loi de Finances 2018, Ibrahim Debbeche a exprimé sa surprise en apprenant certaines mesures, telles que les quatre points qui feront augmenter le prix des véhicules à savoir : une augmentation des droits de douane, de l’ordre de 10%, pour certains types de véhicules (bus et utilitaires hors Europe), une augmentation de 4 à 22% du prix des véhicules de tourisme Essence et de 10 à 16% pour les véhicules de tourisme Diesel, s’y ajoutant l’augmentation de la TVA, ainsi qu’une augmentation sur le régime FCR. Il explique : « Nous avions cru que la Loi de finances 2018 apporterait une aide au marché officiel pour réduire le marché parallèle, mais il n’en est rien ! »
Par ailleurs, il a confié que le besoin du marché de l’automobile représente chaque année entre 70 et 75 mille véhicules dont seulement 2/3 passent par le circuit officiel. Et d’ajouter que le marché parallèle importe 15 mille véhicules par an sans viser les bénéficiaires du régime FCR, toutefois il est nécessaire de l’encadrer dans le but de baisser le marché informel ayant obtenu depuis 2012 le droit d’importation de véhicule dont l’âge dépasse 3 ans et qui sont souvent polluantes.
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