Le chef du gouvernement, Habib Essid a indiqué sur expressfm, qu’au cours du premiers trimestre de l’année 2016, il a été réalisé un taux de croissance de 1%, ce qui représente un bon taux au regard de la conjoncture. S’agissant de la masse salariale dans l’administration publique, le chiffre est passé de 6 millions de dinars en 2010 à 13 millions de dinars en 2016 d’où la décision de ne plus faire de recrutements dans la fonction publique sauf dans les secteurs vifs tels que la sécurité et la santé.
En ce qui regarde la conférence internationale pour l’investissement qui doit se tenir en novembre 2016, le chef du gouvernement a expliqué qu’il s’agit de la promotion du financement du plan quinquennal qui renferme l’investissement public et privé, en ce sens, qu’il y a la présentation de projets privés dans ce cadre précis. Habib Essid a évoqué une trentaine de projet à présenter et financer dont le plus important est celui de la Marine des eaux profondes à Ennfidha qui se trouve être un projet différent de celui exécuté à Bizerte.
Par ailleurs et en ce qui concerne le commerce parallèle, le chef du gouvernement a expliqué qu’à ce niveau les différentes mesures décidées dans le cadre de la loi de Finance 2016, ont déjà commencé à donner leur fruit dans la lutte contre l’économie informelle. Il a ajouté que bien que le commerce parallèle soit une gangrène qui prolifère depuis des années dans le pays, il n’est pas à nier qu’il décline un point positif relatif à l’emploi. En effet, selon Habib Essid, l’économie informelle emploi des centaines de milliers de personnes et en engageant une stratégie de lutte contre cette économie, il est indispensable de mettre en place une stratégie pour la ré-embauche de ces personnes et conserver de ce fait les différents équilibres.
Dans le registre des réformes économiques et dites douloureuses, le chef du gouvernement a assuré que son équipe s’est déjà engagée dans la mise en œuvre des réformes tout en tenant compte de certains paramètres importants. Parmi les réformes, Habib Essid a évoqué la réforme fiscale, la réforme du système bancaire, la réforme de la Banque Centrale de Tunisie et notamment celle du code de l’investissement.
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