SPDIT
a réuni ce matin 28 janvier 2003 ses actionnaires pour statuer sur la gestion
de l'exercice 2002 et approuver la mise en conformité des statuts avec les
dispositions de la loi n° 93-2000 ainsi qu'une réduction du capital social.
Confirmant ses résultats provisoires, la société a réalisé un bénéfice
net définitif de 19,5MDT contre 3,9MDT l'année dernière, suite à la cession
de ses 5,5% dans le capital de SFBT
qui lui ont finalement procuré une plus value substantielle de 15,8MDT.
En attendant le décaissement effectif du produit de la vente, la société
s'est retrouvée avec une créance sur cession totale de 22,6 MDT calculée sur
la base d'un cours de vente du titre SFBT
de 40,360DT (celui du 25 décembre 2002) et d'un nombre de titres cédés de 560
mille SFBT.
Pour solder cette créance, la société compte réduire son capital social de
6,720MDT par la réduction de la valeur nominale de 2DT par action (de 10 à
8DT), et prélever 87,976 dinars sur ses résultats reportés.
Outre le dividende récurrent de 1DT, un dividende exceptionnel de 4,726DT découlant
de la réalisation de la plus value sur cession des titres SFBT
sera servi à l'actionnaire SPDIT
à partir du 5 février prochain.
Pour ce qu'il adviendrait du portefeuille de la SPDIT
après la cession de la ligne SFBT,
le président du groupe SFBT,
M. BOUSBIA, a tenu à rassurer les actionnaires sur le caractère stratégique
des participations de la société dans les filiales du groupe. La plus
importante parmi elles reste celle détenue dans le capital de SEABG qui
continuera, déclare t-il, à rapporter à la SPDIT
un flux de dividende annuel récurrent de 3 à 4 MDT compte tenu de la situation
financière et commerciale confortable de cette filiale.
Répondant à certaines interrogations quant au statu quo observé sur certaines
lignes du portefeuille tout au long de l'exercice 2002, M. ABDELMOULA a blâmé
les mauvaises conditions du marché boursier, ajoutant, par ailleurs, que les
placements monétaires lui ont été largement préférables eu égard à leur
rendement et leur risque. Une stratégie jugée prudente dans l'ensemble, mais
qui n'écarterait nullement un retour sur le marché actions si des conditions
d'investissement meilleurs se présentent à l'avenir.