Maroc

Le royaume chérifien a annoncé son intention d’investir près de 3 milliards de dollars sur la période 2018-2021, dans les infrastructures routières , selon les déclarations ministre marocain de l’Equipement et du Transport, Abdelkader Amara, en marge de l’ouverture des travaux du 10ème Congrès national de la route à Al Hoceima, au nord du pays.

Le gouvernement marocain a décidé de mettre en application à partir d'aujourd'hui, 15 janvier 2018, un nouveau taux de change, dans le cadre de la libéralisation progressive du dirham. Le nouveau régime de change placera la parité du dirham marocain à l’intérieur d’une bande de fluctuation de (-/+ 2,5%),  alors que les fluctuations se limitaient jusque là à 0,3% en dessus et en dessous du taux pivot, sur la base d'un panier représentatif de l'euro et du dollar, à raison respectivement de 60% et 40%, auparavant.

A l’horizon 2020, l’industrie aéronautique du royaume chérifien devrait générer plus de 23 000 nouveaux emplois, selon le ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

Le leader mondial de la fabrication d'avions et de trains, Bombardier, a annoncé la construction d'une nouvelle usine, fin 2018, au Maroc et dont l'objectif sera la conquête du marché africain. L'entrée en production est prévu pour 2020 et l'usine sera d'une superficie de 142 mile m², coûtera 60 millions d'euros et permettra la création de 2 mille postes d'emploi.

Elle sera située dans la zone franche de Kénitra, près de Rabat. De plus, près de 45 mille m² sera réservé, par le géant canadien à ses fournisseurs, selon le business model adopté, par Bombardier, en Inde ou au Brésil.

L’activité économique marocaine reste marquée par une configuration sectorielle favorable, à l’exception des secteurs de la pêche et du BTP, selon la Direction des études et des prévisions financières marocaine, relevant du ministère de l’Economie et des Finances.

Le gouvernement marocain a donné son feu vert pour la construction de la plus grande station de dessalement au monde. C’est l’entreprise espagnole Abengoa, qui pilotera ce projet qui repose sur l’utilisation de l’énergie solaire et viendra appuyer les efforts du royaume chérifien en matière d’énergies renouvelables. Le projet coûtera 309 millions d’euros.