Economie

Selon les derniers indicateurs à fin juin 2016 publiés par le Ministère du Tourisme, les recettes touristiques évaluées en dinars courants, ont chuté de 38.8% durant le premier semestre 2016 à 772.7 MD par rapport à la même période 2015 et de 43,4% par rapport au premier semestre de l’année 2010. Par ailleurs, les recettes touristiques en devises ont chuté de 50% pour cette période, si on tient compte de la dépréciation du dinar tunisien de 12% face à l’euro entre juin 2015 et juin 2016.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mongi Marzouk a indiqué, lors de son passage sur les ondes de radio Express FM, vendredi 15 juillet 2016, que la société Phosphate de Gafsa ne produit de que 40% seulement de phosphate en comparaison à la quantité qu’elle produisait en 2010. Il a souligné à cet effet, que la réduction du nombre des trains transporteurs du phosphate a empêché la reprise d’un rythme normal de la production. Il a précisé qu’avant 2011, il y avait environ 14 transporteurs alors qu’aujourd’hui, ils sont aux alentours de 4 seulement.

Le dinar tunisien poursuit sa tendance à la baisse et perd du terrain face à l’euro qui a atteint le 14 juillet le niveau de 2.4600 dt contre 2.4550 dt la veille. Par ailleurs, le dinar s’est légèrement repris face au dollar américain qui est passé de 2.22 dt à 2.2150 dt.

Le ministre de l’Energie et des mines, Mongi Marzouk, a annoncé aujourd'hui à la Kasbah, des baisses de 60 millimes du litre de gasoil normal à 1,140 DT et de 30 millimes pour le litre de gasoil 50 à 1,420 DT, applicable à partir du jeudi 14 juillet à minuit, le prix du litre d'essence a quant à lui été maintenu inchangé à 1,650 DT.

Yassine Brahim, ministre de l’Investissement et de la coopération internationale, a indiqué, lors de son passage sur les ondes de radio Express FM, mercredi 13 juillet 2016, que les travaux dans le nouveau Code de l’investissement comportant 25 articles ont réalisé une grande avancée soulignant que la question la plus importante portait sur les avantages fiscaux sur les investissements qui ont été relégués au Code de la fiscalité. Le but étant, selon Yassine Brahim, d’adopter le nouveau Code de l’investissement avant les vacances parlementaires.