La Banque Africaine de Développement (BAD), a présenté dans la capitale ghanéenne Accra, en marge de son assemblée annuelle, son rapport sur les perspectives économiques africaines pour 2022.
Le continent est confronté au double risque d'inflation élevée et de croissance lente, selon la BAD, sous l'effet des retombées persistantes de la pandémie et du conflit en Ukraine, et son impact sur les prix de l'énergie et des denrées alimentaires.
Les prévisions actuelle de la BAD tablent sur une croissance de 4,1% du PIB africain en 2022, soit un net ralentissement par rapport au rebond enregistré en 2021 (6,9%). La croissance africaine pourrait par la suite stagner au niveau des 4%, sous l'effet des chocs d'inflations, indique le rapport de la BAD. L'organisation s'attend à une hausse de l'inflation à 13,5% cette année, contre 13% l'année dernière.
Pour la Tunisie, la BAD prévoit un taux de croissance de 2,5% cette année, puis 3,2% en 2023. Outre la conjoncture mondiale et le contexte socio-politique du pays, la BAD cite également les risques liés au changement climatique qui pourraient impacter la croissance.
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