Le ministre des finances, Ridha Chalghoum, s'est adressé cette semaine au voix qui s'opposent à la politique d'endettement de la Tunisie, appelant à une concertation sur les alternatives possibles, comme l'augmentation des recettes fiscales ou la réduction des dépenses publiques. En l'absence de consensus sur ce sujet, l'Etat devra poursuivre son recours à la dette, a insisté le ministre.
L'Etat a par ailleurs entamé depuis 2017, son plan pour une réduction progressive de l'endettement, a rappelé Chalghoum, qui a aussi évoqué le déficit budgétaire appelé à reculer à 3% en 2020 puis 2% à l'horizon 2021.
Le ministre s'est également dit surpris par l'attitude des députés à l'égard du récent accord de prêt de 455 millions d'euros conclu avec des banques résidentes, dans la mesure ou cette opération a été approuvée préalablement lors du vote sur le budget de l'Etat 2020, qui prévoyait l'équivalent de 8 milliards de dinars d'emprunt de devises étrangères.
La Tunisie sera toujours capable d'honorer ses engagements, a insisté Chalghoum, et n'aura jamais à rééchelonner sa dette.
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