Le projet de loi relatif au statut de la Banque Centrale de Tunisie est loin de faire l’unanimité parmi les députés alors qu’il vient d’être examiné, vendredi 8 avril 2016, par l’ARP en présence du gouverneur de la BCT, ChedlyAyari, et du ministre des Finances, Slim Chaker.
Comportant près de 100 articles, le projet de loi est censé garantir l’indépendance de l’institut d’émission sur le plan intérieur et l’indépendance financière de la Tunisie vis-à-vis de l’extérieur. Cependant, le fait que ledit projet de loi soit le résultat de pression de la part du FMI et de la Banque Mondiale a fait naitre des craintes, au sein des députés, quant au rôle de l’Etat dans le contrôle de la BCT.
Clairement le projet de loi, dans sa version actuelle, donne une indépendance « excessive » à la BCT selon certains députés. C’est la raison pour laquelle la commission des finances, au sein de l’ARP, a proposé quelques amendements de nature à « équilibrer » le projet de loi.
Il est à rappeler, par ailleurs, que le ministre des Finances, Slim Chaker, a insisté sur le fait que ce projet de loi relatif au statut de la BCT soit conclu avant son départ, avec Yassine Brahim, au siège du FMI le 22 avril prochain pour conclure le prêt négocié auprès du bailleur de fond international.
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