Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 31 août 2016, un financement additionnel d’un montant de 18 millions de dollars (soit 16,2 millions d’euros) destiné à la finalisation d’un système d’évacuation des eaux usées respectueux de l’environnement dont la mise en place est capitale pour la protection des écosystèmes marins vulnérables du littoral tunisien. Ce nouveau financement, alloué en faveur du Projet d’assainissement de Tunis-Nord, sera consacré à la construction d’un émissaire en mer de six kilomètres qui permettra d’acheminer les eaux usées traitées loin des côtes et d’améliorer ainsi leur dispersion et leur dilution.
Le déversement d’eaux usées non traitées ainsi que la pollution d’origine agricole menacent les écosystèmes marins et côtiers de la Tunisie. Alors que la réduction des rejets de nutriments dans le golfe de Tunis constitue une priorité nationale, le gouvernement a établi un programme national pour l’amélioration de la gestion des eaux usées en collaboration avec l’Office national de l'assainissement (ONAS).
Relativement bien pourvue dans le domaine de la gestion de l’eau, la Tunisie dispose de compagnies des eaux et de réseaux d’adduction bien développés. Près de la totalité de sa population urbaine (et 90 % de sa population rurale) a accès à l’eau potable, tandis que 85 % des citadins tunisiens ont aussi accès à des équipements d’assainissement améliorés. Mais le pays ne possède qu’un nombre limité d’émissaires sous-marins, ce qui compromet la bonne évacuation des effluents.
(Selon communiqué)
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