Lors d'une conférence de presse organisée par le Fonds Monétaire International, Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, s'est exprimé entre autres sur la situation de la Tunisie, engagée dans des pourparlers pour boucler le programme d'appui financier avec le Fonds.
Azour a rappelé que le FMI soutient la Tunisie depuis des années, le pays a d'ailleurs été le premier dans la région à bénéficier du support de l'organisation. Le Fonds a été aux cotés du pays entre autres durant la crise COVID-19 et en 2015 après les attentats terroristes...
Le directeur a indiqué que le programme de réformes présenté par les autorités a été élaboré par plus d'une centaine de hauts cadres en Tunisie, et est soutenu par le FMI qui y voit plusieurs points positifs de nature à aider le pays à stabiliser son économie dans un contexte d'incertitude et avec des partenaires, notamment l'UE, eux même en difficulté. Le programme aidera aussi la Tunisie a accéder au financement international a ajouté, Jihad Azour. Pour le FMI, le plus important à ce stade sera pour la Tunisie de s'approprier le programme de réformes, et de lui assurer le soutien pour le à l'intérieur du pays. Depuis le staff level agreement, le FMI est en contact constant avec les autorités tunisiennes, et a beaucoup travaillé pour mobiliser le soutien international à la Tunisie.
En réponse à une intervenante sur certaines réformes controversées, Jihad Azour a abordé celle qui fait le plus débat en Tunisie, à savoir le système de subventionnement, qui dans sa forme actuelle est pénalisant, et fait que les citoyens à revenus limités paient pour les plus riches. A titre d'exemple, Azour a indiqué que pour 50 litres de carburant, le gouvernement dépense 20 dollars, un usage peu raisonnable des ressources pour une économie qui a besoin d'investir dans son avenir, selon le Directeur.
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