Habib Karaouli: L'Etat Tunisien accusé de "Spoliation sous la contrainte" dans l'affaire BFT

Le PDG de la CAP Bank, Habib Karaouli a fait un récapitulatif concernant l’affaire de la BFT Bank, au micro de radio Express FM. Il a, à cet effet, indiqué que cette affaire traduit une série d’échecs et de non sérieux de la part du gouvernement tunisien exposant ainsi le contribuable à des dangers conséquents. En effet, il sera décidé par le Centre internationale de règlement de différends en matière d’investissement entre les Etats et les individus, le montant de dommages et intérêts que devra payer l’Etat à la partie adverse au cours du mois de mars 2021. Habib Karaouli a expliqué que ledit Centre est une instance d’arbitrage à laquelle d’un commun accord, les deux parties adverses ont eu recours afin de trancher sur l’affaire de la BFT. Il a souligné dans ce cadre, que l’Etat tunisien a perdu tous les recours à des arbitrages internationaux, dénotant ainsi de son manque de sérieux et de professionnalisme.

Dans le même propos, Habib Karaouli a expliqué que les raisons de ces échecs reviennent essentiellement au fait que le gouvernement anticipe de gagner le recours tout en étant muni de personnes n’ayant pas les compétences et l’expertise requises à cet effet. Le premier échec essuyé par l’Etat tunisien a été celui de la confirmation de compétence du CIRDI à juger l’affaire, tandis que le gouvernement avait prévu qu’il ne le serait pas. Le second échec a été celui de la détermination de la partie responsable du préjudice et que le Centre a fait endosser à l’Etat tunisien sous le motif de “spoliation sous la contrainte”. Maintenant, reste à décider du montant des dommages et intérêts dont les autorités tunisiennes doivent s'acquitter au profit de la partie adverse. Habib Karaouli a indiqué que tous ces événements démontrent que l'État tunisien est un mauvais actionnaire qui ne détient pas de stratégie claire et précise.  
 

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