En difficulté financière actuellement, comme bon nombre d’entreprises publiques, la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) devrait retrouver ses équilibres financiers à l’horizon 2025, selon son PDG, Mohamed Ammar.
Mohamed Ammar a ainsi expliqué que la STEG négocie actuellement avec les ministères des Finances et de l’Energie, des Mines et de la transition énergétique, un plan stratégique (établissement public) à l’horizon 2030, afin de surmonter les difficultés actuelles.
Alors certaines parties ont évoqué la possibilité une augmentation des tarifs par la STEG, le PDG a affirmé que la société n’en a pas pour l’instant l’intention et qu’au contraire, elle focalise ses efforts sur la rationalisation des dépenses, et l’adoption des solutions pour l’acquisition du gaz naturel à des prix raisonnables à même de l’aider à réduire la charge financière, avec l’espoir d’obtenir de nouveaux gisements de gaz et d’accélérer le développement du champ Nawara pour atteindre le pic de production.
D’ailleurs le PDG de la STEG a expliqué que la moyenne annuelle des prix de l’électricité adoptés par la STEG est inférieure de 25% de son coût réel, ce qui veut dire que la STEG vend l’électricité et le gaz « à perte ». Cette situation entraîne des déséquilibres financiers, sans compter le fait que l’Etat est appelé annuellement, à apporter un appui financier à la société pour couvrir le manque-à-gagner au niveau du coût, d’autant que le prix de l’électricité et du gaz est subventionné.
La STEG reçoit normalement, une subvention de 2 milliards de dinars du gouvernement qui n’a pas pu honorer ses engagements au cours de ces dernières années, selon le responsable. La STEG contrainte de réaliser des investissements annuels de plus de 1200 MD.
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