Face à une présence des petits porteurs toujours aussi importante, la BNA a tenu, le mercredi 17 mai 2006, ses Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire dans une ambiance relativement détendue par rapport à l’anné

Face à une présence des petits porteurs toujours aussi
importante, la

BNA a tenu, le mercredi 17 mai 2006, ses Assemblées Générales Ordinaire et
Extraordinaire dans une ambiance relativement détendue par rapport à l’année
dernière. En effet, le redressement rapide de la barre, provenant de la
conjonction de plusieurs éléments, a facilité la tâche au top management de la
banque d’exposer les réalisations annuelles 2005 ainsi que les perspectives 2006
de la banque en se contentant tout de même de relater les indicateurs
bilanciels.

En effet, après un exercice 2004 principalement marqué par
un effort de provisionnement relativement conséquent par rapport au top line de
la banque, la

BNA est parvenue en 2005 à rétablir une partie de sa performance et ce,
malgré le rythme toujours ascendant de son coût de risque relatif aux créances
classées. Loin de ses résultats des exercices 2003 et précédents, la

BNA a enregistré à fin 2005 un résultat net individuel de 8,065MDT, soit un
bond de près de 160% par rapport à un résultat 2004 de 3,126MDT. Au niveau du
top line, la

BNA a dégagé à fin 2005 un produit net bancaire de 147,937MDT en hausse de
9,1% par rapport au PNB 2004. Cette amélioration du produit net bancaire est due
entre autres à une amélioration de près de 6,2% de la marge d’intermédiation qui
a totalisé à fin 2005 près de 91,434MDT, alors que l’essentiel a été assuré par
une nette hausse de 18,71% de la marge sur commission s’élevant au 31/12/2005 à
35,813MDT contre 30,167MDT à fin 2004.

Côté charges de fonctionnement, les efforts continus de
tirer vers le bas certaines dépenses, notamment celles rattachées à la
logistique de travail, ont permis de comprimer lesdites charges de près de 4%
ramenant ainsi le coefficient d’exploitation à 61,8% contre 70,3% à fin 2004.
Corrélativement, à ses efforts ainsi qu’à l’accroissement sus indiqué de la
marge nette sur commissions, la couverture des salaires par les commissions est
passée de 54,5% à fin 2004 à 64,6% au 31/12/2005. Ceci étant dit, ses efforts
ont permis d’amortir relativement le poids toujours croissant du coût du risque
qui s’est matérialisé par un accroissement notable des dotations nettes aux
provisions sur la période 2004-2005 qui sont passées de 30,7MDT à 47MDT. Ainsi,
le résultat d’exploitation 2005 n’a pu afficher qu’une légère progression
symbolique de 2,2% s’élevant à 6,639MDT.

Notons au passage que la

BNA cumule à fin 2005 des provisions globales de 202,7MDT contre un cumul de
216,9MDT constitué à fin 2004. Cette baisse a expliqué par : (1) la reprise
d’une enveloppe de provisions de 160,4MDT suite à la cession d’un lot de
créances contentieuses de 175MDT à la Société Financière de Recouvrement et de
titres de participations improductives de 14MDT à la SPB, toutes deux filiales
de la banque, et (2) l’affectation d’une dotation nette de 47MDT.

Du côté des emplois, l’encours global des engagements nets
de la banque à évolué de +4,2% totalisant à fin 2005 près de 4.099MDT dont
1.213MDT (-6,5%) ont été déployé dans le secteur agricole, alors que le reliquat
comptait en encours net des engagements commerciaux et industriels. Il y a lieu
de noter que la régression du total engagement au profit du secteur agricole est
plutôt due à une amélioration au niveau du recouvrement qui a évolué d’une façon
plus accélérée que celle du volume des déblocages de nouveaux crédits opérés
courant 2005.

A ce niveau, l’amélioration du taux d’impayés (en baisse de
2 points de pourcentage) a été confortée par un taux de recouvrement des impayés
antérieurs à l’exercice 2005 de 38%. Du Côté des ressources, la

BNA continue à bénéficier d’une base clientèle assez large et stable lui
permettant à fin 2005 de préserver sa position de leader en matière de collecte
de dépôts avec une part de marché de 17,3%, soit près de 3.276MDT (+10%). Ceci
étant dit, la concurrence assez rude sur le front de collecte des dépôts ainsi
que le changement dans le comportement des clients en matière de placement,
s’est traduit par un coût moyen des dépôts en hausse de 0,3 points de
pourcentage pour s’établir à 3,3% à fin 2005.

Pour l’année 2006, la

BNA poursuivra ses efforts de repositionnement de confirmation de sa
position de leader en terme de mobilisation de ressources de financement de
l’économie, d’améliorer la qualité du portefeuille crédit par le renforcement de
la fonction recouvrement et suivi des risques et de contenir l’évolution des
charges de fonctionnement. Il en résultera vraisemblablement pour 2006, selon le
scénario développé par le management de la banque : une progression de 7% de
l’encours des engagements bruts et une hausse de 9% des ressources clientèle,
permettant un meilleur comportement du PNBp 2006 ainsi qu’un résultat net
meilleur que celui de 2005.

Pour le reste, l’Assemblée Générale Ordinaire a décidé la
distribution d’un dividende de 0,600 DT par action, au titre de l’exercice 2005,
et ce à compter du 06 juin 2006. Rappelons que la

BNA n’a pas servi de dividende au titre de l’exercice 2004 et le dernier
dividende au titre de l’exercice 2003 s’élevait à 0,700 DT servi le 1er juillet
2004.

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