Le « marché » conclu cette semaine entre le gouvernement et l’UGTT est néfaste pour l’économie tunisienne, ruineux pour les finances de l’Etat et impropre à garantir la paix sociale à laquelle aspire le gouvernement pour entamer son programme de réformes. La jeune démocratie tunisienne se doit de réagir pour lutter contre les dérives d’une conception bistournée de la liberté qui légitime des comportements contraires à la loi.