Dans une interview accordée à la Radio Express Fm, M. Said Aidi le Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, a explicité les nouvelles mesures d’urgence pour la promotion de l'emploi des diplômés de l'enseignement et de la formation.
Il a rappelé qu’actuellement, il ya 500 000 demandeurs d’emploi, parmi lesquels figurent 150 000 des diplômés de l’enseignement supérieur.
Cet état de fait, a nécessité l’adoption de certaines mesures à savoir « le programme Amal », en rappelant l’ancien programme, le Stage d'Insertion dans la Vie Professionnelle « SIVP », contrat tripartite, entre chercheur d’emploi, le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi et l’entreprise. Ce contrat n’est pas mauvais, a ajouté le ministre, mais il doit être révisé de manière plus qualitative, pour augmenter les chances d’insertion après la fin du contrat et pour éviter les détournements qui se pratiquaient sous l’ancien régime.
Pour ce qui est du « Programme Amal », et comme son nom l’indique, il vise à redonner de l’espoir à la jeunesse pour trouver un emploi et il est destiné principalement aux personnes qui sont à la recherche d’emploi depuis une longue période à savoir de 2 à 3ans.
M. Aidi, a insisté sur le fait, que Amal, n’est pas un contrat entre une société et un demandeur d’emploi, c’est une recherche active d’emploi, et les demandeurs s’engagent à suivre le programme à travers une feuille de route, soit par des stages, soit par des actions de formation, soit des actions de reconversion.
C’est une allocation d’insertion de 200 Dt par mois et non pas allocation de chômage, que va toucher plus de 50 000 demandeurs d’emploi, qui suivront une année de stage de formation et des remises à niveau, par rapport à leur filière d’origine pour augmenter leur employabilité.
Le ministre a précisé que ceci, repose sur une situation sociale apaisée, en maintenant le dialogue social avec les syndicats et les chambres patronales pour apaiser la situation que traverse le pays, notamment, une situation sécuritaire apaisée, pour que les investisseurs nationaux et internationaux puissent redonner la confiance au pays et par la suite pouvoir créer davantage d’emplois.
Ce programme repose sur 2 axes : à travers les entreprises publiques : en organisant des séances de travail, avec tous les ministères concernés, et à travers les entreprises privées. « Les grandes entreprises sont prêtes à jouer le jeu et les PME souffrent de cette situation qui est un peu délicate », a déclaré le ministre.
Le ministre a aussi parlé du premier bilan de son action au sein du gouvernement de transition et a insisté sur le fait qu'il n'appartient à aucun parti politique et qu'il restera tant que le Premier Ministre lui fera confiance.
Par : H. Dérouiche.
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