Un membre de la commission des finances, du développement et de la planification, M. Mongi Rahoui, a fourni des clarifications dans le cadre d’une interview accordée à la radio expressfm, sur les documents budgétaires fournis à la commission .
le budget de gestion a augmenté au détriment du budget de développement lequel a reculé de 900 MDT (5,5 contre 6,4milliards de dinars en 2012). La raison invoquée par le gouvernement réside dans l’incapacité du pays d’absorber les montants alloués, sachant que pour 2012, les projets de développement n’ont été réalisés qu’au tiers. Les salaires et la compensation continuent à résorber le plus clair du budget 2013.
Concernant la compensation, M. Rahoui a déclaré que celle-ci ne doit bénéficier en principe qu’à ceux qui en auront besoin, d’où l’urgence, selon lui, d’un débat national sur ce dossier. Il a proposé, également, la révision, en toute urgence, de la loi sur les marchés publics et la dynamisation des rôles des banques et de la bourse dans le financement des entreprises.
Le responsable a précisé que l’endettement du pays va s’accroître et passer de 46% du PIB à 46,8%. Il a mis en garde contre la progression de la dette du pays lequel signifie, à ses yeux, la perte d’une partie de la souveraineté du pays et le retour de la dépendance des bailleurs de fonds, avec le plan d’ajustement structurel et ses corollaires, la privatisation des entreprises publiques, la sous-traitants, la précarité de l’emploi.
Certaines recettes prévues par le budget économique 2012 n’ont pas été atteintes. Ainsi, sur les 1200 MDT que devaient générer la confiscation des biens mal acquis, seule la moitié a été mobilisée. De même pour les donations volontaires, sur un montant prévu de 450 MDT prévus, seuls 50MDT ont été collectés, a ajouté M. Rahoui.
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