Dans son 30ème rapport annuel, la Cour des comptes y a consacré un chapitré dédié à « la gestion dans les avoirs et les biens confisqués ». Un chapitre qui met toute la lumière sur les dysfonctionnements d’un mécanisme dont le but premier étant le renflouement des caisses de l’Etat mais qui en déraille. La confiscation représente, en effet, un instrument utilisé dans le cadre de la lutte contre la corruption à travers la récupération des biens mal acquis en l’occurrence par l’ancien président Ben Ali et sa famille.