Tirée par les secteurs des services et de l'agriculture, la
croissance devrait être supérieure à 5% en 2006. Elle pourrait se maintenir à ce
niveau en 2007, grâce à une demande interne toujours dynamique. La consommation
privée et l'investissement sont en effet stimulés par les efforts du secteur
public pour développer les infrastructures, et ceux des entreprises pour
moderniser leur outil de production.
La bonne situation conjoncturelle facilite la gestion des
finances publiques dont le déficit devrait demeurer inférieur à 3% du PIB,
réduisant le poids de la dette publique. Par ailleurs, en 2005, la réduction du
déficit commercial, due à l'augmentation des exportations et la bonne tenue de
la balance des invisibles, ont permis de ramener le déficit courant à 0,6% du
PIB. Le maintien du déficit à ce niveau en 2006 et 2007 contribuera à réduire le
besoin de financement extérieur, et à ramener le service de la dette à 9% des
exportations en 2006 et 2007.
Le ralentissement économique de 2005 n'ayant pas affecté la
solvabilité des entreprises, l'indice Coface des incidents de paiement a
progressivement rejoint la moyenne mondiale. La situation financière des
entreprises s'est en effet améliorée, en dépit de la forte concurrence à
laquelle le secteur textile est confronté.
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