Sous les craintes d'un resserrement monétaire prolongé, les bourses internationales ont fini la semaine en baisse. Ces craintes ont été légèrement
atténuées par le ralentissement des créations d'emplois le mois dernier aux Etats-Unis, un indicateur décisif pour l'orientation de la politique de la banque centrale américaine dans sa lutte contre l'inflation.
Le rapport mensuel du département du Travail publié vendredi a montré un ralentissement plus prononcé que prévu des créations d'emplois aux
Etats-Unis le mois dernier, mais aussi une baisse du taux de chômage et une croissance des salaires se maintenant à un niveau élevé, reflet d'un
marché du travail toujours tendu. Les investisseurs continuent en majorité de penser que la Fed, après une pause en juin, relèvera ses taux ce moisci dans une fourchette de 5,25%-5,5% et en restera là ensuite. Certains parient néanmoins sur un nouveau tour de vis en novembre.
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Après ces chiffres sur l'emploi américain, le dollar recule face à un panier de devises de référence, dont l'euro qui s'affiche à 1,0963 dollar.
Les rendements obligataires courts, les plus sensibles aux variations sur les taux d'intérêt, sont nettement retombés après le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis.
Le deux ans allemand a clôturé à 3,31%, contre 3,339% avant la publication du département américain du Travail. Le rendement des Treasuries à
deux ans reflue pour sa part de 7,5 points, à 4,9122%.
Le reflux des craintes sur les taux d'intérêt profite au marché pétrolier qui affiche une deuxième semaine consécutive de gains avec un baril de Brent à 78.3 $.
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