L’expert en finances, Bassem Ennaifer a indiqué, au micro de radio Express FM, que les dettes extérieures que la Tunisie aura à payer au titre de l’année 2022 s’établissent à hauteur de 2,2 milliards de dinars contre 2,7 milliards de dinars en 2021. Il a ajouté que le besoin en re-financement du pays a été estimé à 1,5 milliards de dollars par Moody’s, ce qui ne représente pas un gros montant.
Bassem Ennaifer a expliqué que pour fournir ces fonds, la Tunisie pourra recourir aux institutions financières internationales dont le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale ou encore aux pays étrangers. Et d’ajouter que le positionnement du FMI par rapport aux besoins en financement du pays est d’une haute importance et tout avancement dans les rounds de négociations ne peut être considéré que comme un signal positif et ce, à plus d’un titre.
Par ailleurs, Bassem Ennaifer a souligné l’importance de démarrer les réformes économiques au plus tôt possible. A ce titre, et s’agissant de la fonction publique et des entreprises publiques, l’expert en finance a expliqué que si le gouvernement ne veut pas les réformer, il est dans l’obligation de créer de nouvelles ressources autres que l’endettement. Il peut être question de la cession de certaines entreprises ou mettre en place des opportunités de PPP ainsi que de nouvelles ressources de financement.
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