Le conseiller en investissement Sadok Jabnoun a déclaré sur les ondes de radio Express FM, que la crise de Coronavirus est une crise économique qualitative similaire à la crise de 1929, et qu'elle a directement affecté l'investissement et ce, sur le court et moyen terme. Il a ajouté que le partenaire européen de la Tunisie connaît un déclin économique situé entre -15 et -35%. Sadok Jabnoun a souligné que les capitaux étrangers iront aux pays qui ont le plus d'opportunités d'investissement, disposant de conditions claires et des finances publiques structurées. En outre, selon le conseiller en investissement, la Tunisie ne figure pas sur la carte des investissements internationaux et ne fait pas un haut lieu d'investissement en raison de la lourdeur bureaucratique et de l'absence de transformation numérique en plus du problème de la mise en application des lois.
Sadok Jabnoun a expliqué dans le même registre que la Tunisie n'est pas éligible ni juridiquement ni financièrement en vue d’attirer des investissements et pourrait se retrouver dans l’obligation de privatiser certaines entreprises publiques. Et l'expert en investissement d’ajouter que la relance de la "machine économique" est liée à la reprise de l'investissement, appelant ainsi à la nécessité de restaurer le facteur de confiance afin d’attirer l'investissement et annuler les lois qui l’entravent.