Le président de la CONECT, Tarek Cherif a indiqué, lors de son passage sur les ondes de la radio Express FM, que certes la situation économique n’a pas été bonne en 2019 mais il y a eu quelques améliorations notamment au niveau de certains indicateurs tels que la baisse du taux d’inflation. Cela étant, cette baisse devait être assortie d’une baisse du taux d’intérêt et ce, afin qu’elle puisse être significative en l’occurrence pour les PME. Tarek Cherif a en outre précisé que le problème majeur de la Tunisie est sans conteste celui du faible taux de croissance. Il a rappelé à cet effet que le gouvernement avait tablé sur un taux de croissance de l’ordre de 3% et finit l’année avec seulement 1,2%.
Par ailleurs, Tarek Cherif a mis l’accent sur l’importance de mettre en place des réformes qui doivent être défaites de tout discours démagogique et populiste. Il a souligné qu’il est impératif d’améliorer l’investissement, l’exportation, la productivité ainsi que la lutte contre la corruption. Il a ajouté que les réformes revendiquées par le FMI et la Banque Mondiale sont nécessaires pour les spécificités de la Tunisie soulignant qu’il n’est pas sûr que le FMI procède au déblocage des deux prochaines tranches du prêt tant qu’aucune réforme n’aura été entreprise sérieusement. Tarek Cherif a indiqué en outre que si la Tunisie décide de ne plus recourir au FMI, elle devra sortir sur les marchés internationaux, ce qui ne sera pas très évident compte tenu du rating de la Tunisie ainsi que de son classement au Doing Business.
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