Le directeur du département de la communication du FMI, Gerry Rice, qui accompagne une délégation de l'institution en visite en Tunisie depuis jeudi 21 mars, pour préparer la prochaine mission, dont le démarrage est prévu pour le 27 de ce mois, s'est exprimé hier lors d'un point de presse sur l'état actuel de l'économie tunisienne, qui retrouvee un peu de vigueur à plusieurs niveaux, mais reste globalement fragile, selon ses propos.
Le porte-parole du FMI a mis l'accent sur le déficit budgétaire, le taux d'endettement, le taux d'inflation, et la dépréciation de la monnaie locale, qui constituent les principales faiblesses de l'économie du pays.
Pour Gerry Rice, une des priorités sera d'assurer une meilleure protection sociales pour les catégories la plus vulnérables, assurant que le FMI continue de soutenir le travail du gouvernement tunisien et d'inciter la communauté internationale à appuyer la Tunisie dans ses efforts de développement.
La délégation du FMI visitera la Tunisie la semaine prochaine pour une cinquième mission, autour du plan de réformes économiques soutenu par l’organisme international, a rappelé Rice.
La Tunisie s'est vue allouer un prêt de 2,4 milliards d'euros en 2016, dans le cadre du mécanisme élargi de crédit qui s'étale sur 4 ans, en contrepartie de ses engagements pour des réformes structurelles, qui doit toucher en grande partie l'administration. Les avancées sur le plan de la transition démocratique et la relative reprise de l'économie tunisienne n'ont toutefois pas suffit à répondre aux revendications sociales aggravées par le niveau de l'inflation.
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