Au terme du deuxième round des négociations concernant l’Aleca, qui se tient à La Casbah cette semaine, il semble que le gouvernement de Youssef Chahed ne visera plus une signature de l’accord de libre-échange complet et approfondi avant la fin 2019, comme annoncé auparavant.
La Tunisie semble cette fois plus à l’écoute de la société civile. Lors d’une rencontre organisée en avril en présence du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), plusieurs professionnels demandaient encore que la Tunisie mette au point une stratégie agricole claire avant de signer l’Aleca, pour que le secteur en profite réellement. Les professionnels demandent une feuille de route et l’établissement de stratégies sectorielles pour appréhender l’accord et négocier au mieux. L’Aleca peut profiter à la Tunisie, s’il épouse la stratégie de cette dernière.
Pour ce round des négociations, plusieurs représentants de la société civile tunisienne étaient présents, une première. Parmi eux, l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) et différents ordres (ingénieurs, médecins, architectes… ). La présence – à titre consultatif – de la société civile est prévue de longue date, et la place des associations ou des groupes corporatistes pourrait être accrue à l’avenir.
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