La présidence du gouvernement a annoncé un nouveau décret relatif à l'ouverture de bureaux de changes, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, et pour réorienter l'activité sur le marché parallèle des devises vers les carneaux formels.
Le décret se base sur une des dispositions de la loi de finance complémentaire 2014, dans son article 54 du 19 août 2014, et qui prévoit la possibilité d'ouverture de bureaux de changes manuels en dehors des institutions bancaires.
Parmi les principales confiions d’éligibilité à l'ouverture de bureaux de changes, un diplôme universitaire dans une spécialité financière, la nationalité tunisienne, un casier judiciaire vierge. Les candidats ne doivent pas avoir fait l’objet d'une déclaration de faillite. Le décret fixe par ailleurs, la somme de 50 mille dinars, comme seuil minimum pour exercer l'activité de change, à déposer auprès de la banque centrale via une banque de la place.
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