La présidente de l'UTICA, Wided Bouchamoui, a dénoncé la « crise morale » qui secoue la Tunisie où la tendance est à la critique à tout va et au dénigrement. Sur les ondes d'Express FM, elle a ainsi déploré le fait que "si quelqu’un gagne de l’argent, on dira qu’il l’a volé. Si quelqu’un décroche un marché, on dira qu’il est pistonné.". Wided Bouchamaoui estime ainsi qu'il est plus que nécessaire de mettre un terme à toute cette crise et ce, en mettant en place une sorte de « contrat de responsabilité ».
Les partis politiques, les organisations et toutes les composantes de la société civile s'engageront, par le biais de son contrat, à lutter ensemble contre le dénigrement et la diffamation. Ceci ne peut que permettre à l’État de recouvrer son prestige et de faire respecter les lois. Abordant ensuite le projet de loi des Finances 2018, la présidente de la centrale patronale a plaidé principalement la baisse des impôts, l'élargissement de l'assiette fiscale, l'exonération des entreprises totalement exportatrices. Dans le même temps, elle a déclaré qu'il n'est pas question d'accepter de nouvelles augmentations des charges patronales, ni pour les employés.
Themes :
Les articles associés
-
168
-
959
-
167
-
2071